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Abderrahmane Raouya l’a affirmé devant le Conseil de la nation – Le financement non conventionnel non destiné aux dépenses de fonctionneme

 

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya a affirmé, dans ses réponses aux préoccupations des membres du Conseil de la nation sur le Projet de loi de finance 2018, que la baisse du taux d’inflation en 2018 prouvait que les fonds mis en place grâce au mécanisme de financement non conventionnel n’avaient pas été destinés aux dépenses de fonctionnement ni à la consommation.

Le ministre qui intervenait lors d’une séance présidée par Abdelkader Bensalah, en présence de membres du gouvernement, a précisé que le recul du taux d’inflation à 4,45% vers la fin septembre 2018, alors qu’il était attendu à 5,5% dans le cadre de la loi de finances complémentaire de l’année 2019, prouvait que le financement non conventionnel “était destiné à l’investissement public et non à la consommation”.
Plus explicite, le ministre a rappelé que le montant prévu conformément au financement non conventionnel avait baissé grâce à l’amélioration des recettes budgétaires, notamment celles de la fiscalité pétrolière.
Sur les 1.800 milliards de dinars, prévus pour couvrir le déficit du Trésor de l’année 2018, l’Etat n’a recours au financement non conventionnel que dans la limite des 900 milliards de dinars durant le premier trimestre de l’année.
Le déficit du Trésor a enregistré, jusqu’au mois de juillet dernier, une baisse de 29% par rapport au déficit prévu, au vu de l’amélioration de la fiscalité pétrolière de 335 milliards de dinars comparé à l’année dernière.
Par conséquent, il est prévu que la recette de cette fiscalité dépasse la valeur approximative prévue dans la loi de finances complémentaire de 2018, de 450 milliards de dinars vers la fin de l’année en cours, a indiqué le ministre, ajoutant que cet excédent sera destiné au financement du Fonds de régulation des recettes (FRR).
En ce qui concerne le pouvoir d’achat du citoyen, le ministre a affirmé que le taux d’inflation “est maitrisé”, notamment à travers les mécanismes d’absorption de la liquidité, mis en œuvre depuis le début de 2018 par la Banque d’Algérie.
Pour ce qui est de la relation entre la baisse du taux de change du dinar et la baisse du pouvoir d’achat, le ministre a indiqué que le recul du taux de change “n’induira pas une baisse du pouvoir d’achat en Algérie, les prix des produits de large consommation étant subventionnés et plafonnés”.
Ce pouvoir d’achat est préservé grâce aux transferts sociaux, a ajouté le ministre rappelant que le gouvernement s’employait à trouver des mécanismes efficaces et objectifs pour la révision de la politique des subventions.
En réponse à une question l’adoption d’un prix référentiel du baril de pétrole sur la base de 50 dollars, le ministre a précisé à nouveau qu’il s’agissait d’une mesure préventive dictée par les fluctuations des cours du pétrole sur les marchés internationaux.
Concernant la baisse des réserves des réserves de change, M. Raouya a affirmé que le gouvernement “maitrise” ces réserves à travers une gestion préventive qui tienne compte du développement des marchés de pétrole et du commerce extérieur.
En réponse à une autre question sur la réduction du budget d’équipement de 11% en 2019 par rapport à l’exercice 2018, le ministre a précisé que ce budget avait baissé du fait du non renouvellement du montant fixé en 2018 à 900 milliards DA, dont 400 milliards DA destinés au paiement de la dette de l’Etat et 500 milliards comme contribution exceptionnelle à la Caisse nationale de la sécurité sociale.

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