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Génocide en Palestine : L’armée sioniste toujours cruelle au 200e jour de l’agression 

La guerre menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien est entrée mardi dernier dans son 200e jour sans aucun signe de répit malgré les appels pressants à l’arrêt de l’agression génocidaire ou à la trêve, à l’heure où les craintes d’une offensive sioniste sur la ville de Rafah s’intensifient.
Ces dernières 24 heures, les bombardements sionistes ont entrainé la mort de 32 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas, portant le bilan total à 34.183 morts, majoritairement des civils, selon la même source. Selon un correspondant de l’AFP, l’armée sioniste a procédé à d’intenses tirs d’artillerie contre les bâtiments durant la nuit de lundi à mardi. Des frappes aériennes ont visé le centre de Gaza, près du camp de réfugiés de Boureij tandis que des tirs d’artillerie ont touché le camp de Nousseirat, faisant de nombreuses victimes. L’armée sioniste a déclaré avoir frappé plusieurs positions du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud du territoire assiégé. Or tout le monde sait que le Hamas na pas de positions fixes et que ses combattants et ses arsenaux se trouvent sous terre. Le but de l’entité sioniste est de détruire des bâtiments civils d’habitations, ou d’administration ou de services pour se venger de ne pouvoir atteindre les combattants. Ainsi, pendant la nuit, profitant du fait que les citoyens sans armes sont endormis, les avions sionistes ont visé « environ 25 cibles » dont des postes d’observation militaire, comme si le Hamas avait des postes d’observation militaires alors qu’il pratique une guérilla urbaine très mobile, comme le monde entier l’a vu dans des vidéos.
La guerre menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien ne peut pas toucher des éléments invisibles, sous terre et mobiles, et s’acharnent contre les citoyens quand ils sont endormis.  C’est la nuit qu’ils font le plus de victimes notamment parmi les femmes et les enfants. Netanyahu et son gouvernement ainsi que les pays alliés de l’entité sioniste portent l’entière responsabilité du génocide en cours, a la tête desquels les Etats-Unis qui viennent de lui délivrer une nouvelle carte blanche pour massacrer. Cependant, il y a des dissensions dans l’administration sioniste, puisque, disant assumer « sa responsabilité » dans l’échec à prévenir l’attaque du 7 octobre, le chef du renseignement militaire sioniste, le général Aharon Haliva, a annoncé lundi sa démission.

LAllemagne et les Etats-Unis, les principaux complices du génocide

Mardi, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a appelé à la libération des otages dans un message publié sur X. « Pendant 200 jours, le monde s’est arrêté pour leurs familles (…) », a-t-elle écrit. « Tant que les otages ne seront pas libérés, nous ne lâcherons pas prise. Ce n’est que lorsqu’ils seront rentrés chez eux que la paix aura une chance ». Egalement complice, le gouvernement allemand vient donc confirmer son soutien à l’Etat hébreu.  M. Netanyahu, qui fait face à des pressions croissantes pour obtenir la libération des otages, a assuré lundi que sa « détermination » à voir tous les otages retrouver leur famille restait « inébranlable ». Or en six mois won armée n’a libéré aucun otage, et les seuls l’ayant été c’est suite a un échange contre des prisonniers palestiniens.

Offensive à Rafah ?

Sur le terrain, la guerre ne connaît donc aucun répit. Lundi a été une nouvelle journée d’horreur avec la découverte d’environ 200 corps dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital Nasser de Khan Younès. Netanyahu s’est engagé à poursuivre son offensive sur Rafah, la ville frontalière avec l’Egypte où se sont réfugiés plus d’un million et demi de personnes, principalement des déplacés. Cette ville est le dernier grand bastion du Hamas, affirme-t-il depuis des semaines. Auparavant c’était le nord qui était le fief du Hamas. N’ayant plus rien à y détruire, l’armée sioniste vise à tout raser au sud, sans que même les pays arabes prennent des mesures contre l’entité sioniste ou ses complices occidentaux. Selon des responsables égyptiens, cités par le journal américain « Wall Street Journal », l’entité sioniste se prépare à déplacer les civils de Rafah vers Khan Younès, notamment, où il prévoit d’installer des abris, des centres de distribution de nourriture et des installations médicales. Cette propagande rappelle celle que l’entité sioniste a fait circuler avant le raid contre l’hôpital Al-Shifa qu’elle a totalement détruit en plus d’avoir enterré 200 personnes. Cette opération d’évacuation durerait deux à trois semaines et serait menée en coordination avec les Etats-Unis, l’Egypte et d’autres pays arabes tels que les Emirats arabes unis, selon ces responsables égyptiens. Ils ont ajouté que l’entité sioniste prévoyait d’envoyer progressivement des troupes à Rafah.
Le G7, dont l’allié américain, a d’ores et déjà condamné cette opération, redoutant un bain de sang. Il a pourtant octroyé encore une aide financière à l’entité sioniste en plus d’un nouveau contrat de vente d’armes pour un milliard de dollars. Mardi, le Sénat américain s’est prononcé sur un programme d’aide à ses alliés, dont 13 milliards pour l’entité sioniste et, ô cynisme,  plus de 9 milliards de dollars pour l’aide humanitaire à Gaza. Pour le Hamas, Washington a donné à l’entité sioniste le « feu vert » pour continuer à « agresser » les Palestiniens. Les Etats-Unis insistent sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat associé à la libération des otages sans le conditionner par un retrait de l’armée sioniste et le retour des Palestiniens a leurs régions d’origine. Mais les négociations menées par l’intermédiaire des pays médiateurs sont au point mort, les deux camps s’accusant de les bloquer.

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