L’entité sioniste n’a pas fourni de preuves contre les employés de l’UNRWA

L’ONU a annoncé vendredi avoir classé ou suspendu cinq dossiers sur 19 visant des employés de son agence pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) accusés par Israël d’être impliqués dans les attaques sanglantes du Hamas le 7 octobre. Dans le cadre de l’enquête sur l’UNRWA par le Bureau des services de contrôle interne (BSCI), plusieurs dossiers ont été classés ou suspendus faute de preuves par l’entité sioniste. Les accusations portés par l’entité sioniste contre l’UNRWA ont plongé cet organisme onusien dans la tourmente et provoqué une baisse de ses financements, au moment où la bande de Gaza est confrontée à un désastre humanitaire.
Le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) a « enquêté sur 19 membres du personnel de l’UNRWA », les 12 premiers accusés par l’entité sioniste en janvier et dont les contrats ont été « résiliés » ainsi que sept autres ayant été signalés par la suite, a annoncé le bureau du porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Sur les douze premiers, « un dossier a été classé, l’entité sioniste n’ayant fourni aucune preuve à l’appui des accusations formulées à l’encontre de l’employé », et trois autres ont été « suspendus, les informations fournies » par l’entité sioniste « n’étant pas suffisantes pour permettre au BSCI de procéder à une enquête », a-t-il précisé dans un communiqué. S’agissant des sept nouveaux cas, l’un d’eux a aussi été « suspendu en attendant la réception de preuves supplémentaires », selon le bureau du porte-parole. Au total, 14 employés font donc toujours l’objet d’une enquête.
Les enquêteurs se sont rendus dans les territoires occupés par l’État hébreu pour des discussions avec les autorités et une autre visite est prévue en mai, a ajouté la même source. Ces discussions sont « constructives » et « ont permis de faire avancer les enquêtes ». Cette agence manque de « neutralité » politique mais l’entité sioniste n’a pas encore fourni la « preuve » de prétendus liens de certains membres à des « organisations terroristes », a conclu ce groupe d’experts présidé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna. Le BSCI ne prouve pas comment l’UNRWA manque de neutralité, se contentant de critiquer les livres utilisés par les enfants palestiniens dans leurs écoles.
L’UNRWA compte plus de 30.000 employés servant 5,9 millions de Palestiniens dans la région