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Une marche à Alger pour réclamer la rupture avec le système

 

– Des centaines de citoyens sont sortis, mercredi, dans les principales artères de la capitale pour réclamer la rupture avec le régime actuel et rejeter l’installation de M. Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat.

Dès les premières heures de la journée, des centaines de citoyens ont sillonné les principales rues d’Alger pour se diriger vers la Grande Poste, en scandant des slogans qui appellent à rompre avec le système actuel et à écarter l’ensemble des figures politiques du régime.

D’autres manifestants rassemblés à la place du 1er mai, à la rue Hassiba Ben Bouali et le boulevard Amirouche, ont également scandé des slogans exprimant leur rejet de l’installation de M. Bensalah au poste de chef de l’Etat et du gouvernement du Premier ministre, Noureddine Bedoui, appelant à la nécessité d’écarter tous les symboles du régime actuel et d’adopter une nouvelle feuille de route.

Par ailleurs, les manifestants ont souligné la nécessité de traduire en justice les responsables impliqués dans des affaires de corruption et de dilapidation des richesses nationales, réitérant des slogans qui appellent à une transition vers une nouvelle phase politique dirigée par « des personnalités intègres ».

Ils ont également mis l’accent sur le droit du peuple à choisir qui gouverne l’Algérie conformément aux dispositions des articles 7 et 8 de la Constitution.

Approchés par les journalistes de l’APS, des citoyens ont exprimé leur rejet des développements politiques, assimilés à « un contournement des revendications du mouvement populaire », assurant que les derniers développement donneront lieu à une « élection présidentielle falsifiée qui empêchera les citoyens de réaliser leur principale revendication, à savoir un changement réel du régime ».

Les manifestants ont appelé, en outre, à préserver le caractère pacifique des marches, notamment après le climat tendu qui règne entre certains jeunes et les forces de l’ordre près du siège de la Sûreté de wilaya d’Alger, où des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes ont été tirées pour disperser la foule.

Il est à noter que cette marche a été marquée par une présence intensive d’étudiants, d’élèves du 3ème cycle et de travailleurs de l’éducation nationale, notamment après la grève nationale observée par la majorité des établissements d’éducation, à laquelle a appelé le collectif des syndicats autonomes du secteur.

 

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