Le bilan de la frappe aérienne de l’armée sioniste sur le sud de Beyrouth vendredi s’est alourdi et a atteint 37 morts, a annoncé samedi le ministère libanais de la Santé. Les équipes de la défense civile sont toujours à la recherche de victimes sous les décombres, a indiqué le ministère dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, le ministre libanais de la Santé publique, Firass Abiad, avait déclaré que trois enfants et sept femmes figuraient parmi les victimes de l’attaque aérienne sioniste de vendredi visant un bâtiment du quartier Jamous de Dahieh, dans les banlieues sud de Beyrouth, qui a également fait 66 blessés. Selon des déclarations du Hezbollah, la frappe aérienne a tué Ibrahim Akil, le commandant par intérim de son unité d’élite al-Radwan, et 14 autres commandants. La tension le long de la frontière entre le Liban et les territoires occupés par l’Etat sioniste s’est fortement accrue à la suite des explosions d’engins de communication au Liban en début de semaine, qui ont fait 37 morts et 2 931 blessés. Ces événements ont marqué la dernière escalade du conflit en cours le long de la frontière, qui a débuté le 8 octobre 2023, lorsque le Hezbollah a lancé des roquettes sur Israël pour montrer son soutien au Hamas dans la bande de Gaza, provoquant des tirs d’artillerie et des frappes aériennes sionistes en représailles dans le sud-est du Liban. Le conflit a déjà fait de nombreuses victimes et déplacé des dizaines de milliers de personnes des deux côtés.
