Génocide sioniste en Palestine et au Liban : Débordement possible des conflits au Proche-Orient
Les opérations génocidaires sionistes en Palestine risquent chaque jour de déborder dans d’autres parties du monde et de déstabiliser si ce n’est de créer de nouveaux drames et de faire des milliers de morts supplémentaires en plus des 200.000 Palestiniens et des plus de 1.500 Libanais tués par l’armée sioniste, qui fait presque quotidiennement au moins 10 martyrs dans les deux zones de conflit.
Par Ali El Hadj Tahar
Dans ces conditions très tendues, les opérations du Hamas dans la bande de Gaza et du Hezbollah au Liban ne cessent de perturber les opérations militaires sionistes, alors que, sur le plan humanitaire, les Gazaouis sont confrontés à la famine ou presque tandis que les déplacements de la population libanaise a atteint un seuil dramatique. Le programme du nouveau président américain sur la question du Moyen-Orient est encore floue en dépit de certaines déclarations lors de sa campagne électorale, mais cela n’a pas empêché le chef des Houthis d’affirmer que Trump va « échouer » à résoudre le conflit alors que l’Iran est encore sceptique quant à ce problème et au conflit qu’il a avec la première puissance mondiale s’agissant de son programme nucléaire. L’armée sioniste ne se contente pas de tuer des Palestiniens, des Libanais et des Syriens, elle a aussi attaqué des soldats de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), dont 5 casques bleus ont été blessés jeudi dans une attaque de drones sionistes dans la ville de Sidon, dans le sud du Liban. L’Etat sioniste vient de fermer les bureaux de l’UNRWA, l’organisation de l’ONU au profit des réfugiés palestiniens, dont plus d’une centaine d’éléments ont été tués par l’entité sioniste, et nul ne sait encore ce que Donald Trump va faire bien qu’il ait promis de mettre fin au conflit, une affirmation qui est souvent rejetée par des officiels sionistes dont certains affirment que les Palestiniens ne retourneront plus dans la bande de Gaza. Nul ne connaît la capacité du futur président américain à obtenir de l’entité sioniste de rouvrir les postes frontaliers d’entrée des aides alimentaires alors que la famine menace dans le nord de la bande de Gaza, dans un contexte d’intensification des opérations de l’armée sioniste et d’un arrêt quasi total de l’aide alimentaire.
A.E.T.