Culture

Auteur de plusieurs livres sur le rite ibadite : Hommage appuyé au théologien et éducateur Cheikh Brahim ben Mohamed Tellaï à Ghardaïa

Un hommage appuyé a été rendu, à titre posthume, samedi à Béni-Isguen (Ghardaïa) au théologien et éducateur Cheikh Brahim Ben Mohamed Tellaï (1929-2021), auteur de plusieurs livres sur le rite ibadite, qui a consacré sa vie au service de la religion islamique et de la réforme de l’éducation, en plus d’avoir assuré des prêches hebdomadaires pendant plusieurs années. Lors d’une rencontre mettant en lumière le parcours académique et littéraire du défunt, ainsi que sa contribution au rayonnement de la religion islamique, organisée par la halka des Azzabas, en collaboration avec les notables du Ksar, et à laquelle ont pris part les autorités de la wilaya, des théologiens, ainsi que des universitaires, des chercheurs et des fidèles, les intervenants ont exalté les qualités du défunt, qui excelle dans l’exégèse (tafsir). Natif du ksar de Béni-Isguen en 1929, il a milité depuis son enfance pour l’essor des valeurs nobles de l’Islam. Les participants ont également mis en relief la sagesse, l’engagement et le parcours prolifique de Cheikh Tellaï, ainsi que sa riche contribution à l’éducation islamique, la diffusion des valeurs nobles et l’enrichissement de la religion par ses prêches et ses interventions lors de conférences tout au long de sa carrière. Approchés par l’APS, des participants à la rencontre ont indiqué que cet hommage est une reconnaissance pour les efforts déployés par le défunt pour l’éducation islamique et les valeurs nobles de solidarité, d’amour du prochain et d’unicité de la nation algérienne et de la Oumma islamique (nation musulmane). Les témoignages étaient unanimes à souligner les qualités de cette figure religieuse et professeur de littérature arabe au cycle secondaire. Cet évènement portant sur la vie de Cheikh Brahim Tellaï, son parcours académique et son apport significatif dans les domaines de la pensée islamique et de la littérature, à travers ses ouvrages en langue arabe, a été aussi l’occasion de rappeler les qualités humaines et professionnelles du défunt et ses nombreuses réalisations dans le domaine de la recherche.

 

 

 

 

 

 

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