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Liban : Frappes sionistes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel à évacuer

De nouvelles frappes aériennes de l’armée sioniste ont visé hier dans la matinée la banlieue sud de Beyrouth après un appel de l’armée israélienne à évacuer un quartier de ce bastion du mouvement libanais pro-iranien Hezbollah. Trois frappes ont touché le secteur, provoquant à trois reprises des volutes de fumée au-dessus des immeubles de la banlieue. Depuis mardi, l’armée sioniste a enchaîné plusieurs séries de bombardements contre les quartiers de la banlieue sud, vidée en grande partie de ses habitants. Peu avant les raids d’hier matin, un porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a publié sur le réseau social X un appel à évacuer adressé aux habitants du quartier de Haret Hreik, assurant qu’ils se trouvaient « à proximité d’infrastructures et d’intérêts du Hezbollah ». L’agence nationale d’information libanaise ANI a confirmé trois raids menés par « l’ennemi », dont une près de la municipalité de Haret Hreik. « La première frappe sur Haret Hreik a détruit des bâtiments et provoqué des dommages dans les environs », a-t-elle précisé. La banlieue sud, un des fiefs du mouvement islamiste Hezbollah visé depuis plusieurs semaines par l’armée sioniste, a été largement vidée de ses habitants, mais dans la journée certains reviennent inspecter leurs maisons ou leurs commerces. Dans le sud du Liban, des frappes sionistes avaient été menées dans la nuit et tôt samedi sur plusieurs villages, notamment dans la région de Bint Jbeil, selon l’ANI. Dans la nuit de vendredi à hier, samedi, le Hezbollah a, de son côté, revendiqué deux attaques de roquettes menées contre la caserne de Ramim, qui abrite le QG d’un bataillon d’infanterie, près de la frontière dans le nord des territoires occupés par l’Etat hébreu. L’armée sioniste a lancé le 23 septembre une intense campagne de bombardements au Liban, et déclenché le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du pays.

 

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