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Le Kremlin estime qu’il est encore trop tôt pour discuter de l’avenir des bases militaires russes en Syrie

Il est encore trop tôt pour aborder l’avenir des bases militaires russes en Syrie, car cela fera l’objet de discussions avec les futures autorités syriennes, a déclaré hier le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Selon M. Peskov, la Russie prend toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité de ses bases en Syrie. Les combattants du groupe syrien Hayat Tahrir al-Cham (HTS) ont pris le contrôle total de la province de Lattaquié où sont stationnées les bases russes, a rapporté lundi l’agence de presse TASS en citant des sources locales. Les combattants ne sont pas entrés dans les bases russes de Tartous et Hmeimim et les bases poursuivent leurs opérations comme à l’accoutumée, ont indiqué les sources. Le président syrien Bachar al-Assad aurait démissionné de son poste et serait arrivé en Russie pour y demander l’asile après la chute de son gouvernement dimanche, à la suite d’une offensive de grande ampleur menée par les groupes rebelles dirigés par le HTS. Les groupes ont entamé une grande offensive depuis le nord de la Syrie le 27 novembre, avant de progresser vers le sud à travers des régions sous contrôle du gouvernement puis de prendre la capitale Damas en l’espace de 12 jours.

 

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