L’entité sioniste mène une frappe aérienne contre des combattants dans le nord de Gaza
Pendant que le famine menace la population de la bande de Gaza où les camions d’aide humanitaires ne sont pas rentrés depuis dimanche et que les vivres ne cessent de s’épuiser menaçant la population de Gaza de famine, l’entité sioniste a repris ses hostilités et a mené avant-hier, dimanche, une frappe aérienne contre des combattants qui selon elle enfouissaient un engin explosif dans le nord de la bande de Gaza, violant encore une fois la trêve qu’elle avait pourtant signée avec le Hamas et supposée en vigueur depuis le 19 janvier. « Plusieurs terroristes ont été repérés à proximité des troupes de l’armée alors qu’ils tentaient de cacher un engin explosif dans le sol dans le nord de Gaza », a indiqué l’armée dans un communiqué, précisant que son aviation avait mené une frappe contre les suspects. Territoire pauvre et exigu, la bande de Gaza a été ravagée par l’offensive sioniste, et ses 2,4 millions d’habitants sont confrontés à une crise humanitaire majeure. Le génocide sioniste dans la bande de Gaza a fait au moins 300 000 morts, essentiellement des civils et surtout des femmes et des enfants, mais le ministère de la Santé du Hamas n’a pu identifier que 48.392 morts. Les quelque 2,4 millions d’habitants du petit territoire assiégé ont été déplacés dans leur quasi-totalité, vivant dans des conditions catastrophiques. L’ONU avait évoqué une menace de famine. Lors de la première phase de la trêve, le Hamas a libéré 25 otages et rendu les corps de huit à l’Etat hébreu, qui en échange a libéré environ 1.800 détenus palestiniens. Sur les 251 prisonniers capturés le 7 octobre 2023, 58 se trouvent encore à Gaza dont 34 sont morts selon l’armée sioniste. Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines. Les tractations autour de la trêve coïncident avec le début du ramadan, le mois de jeûne musulman. « Nous sommes assis au milieu des décombres, ne sachant pas comment gérer nos vies », déplore Omar al-Madhoun à Jabalia (nord).