Au moins 40 Palestiniens ont été tués et 146 autres blessés par des frappes aériennes sionistes dans la bande de Gaza en 24 heures, ont déclaré jeudi les autorités sanitaires locales. Dans un communiqué de presse, les autorités sanitaires basées dans la bande de Gaza ont indiqué que les corps des victimes et les blessés avaient été transférés dans plusieurs hôpitaux. D’après le communiqué, le nombre des Palestiniens tués depuis la reprise par l’entité sioniste de son offensive dans la bande de Gaza le 18 mars est monté à 1.522. Les autorités sanitaires ont appelé à l’envoi de fournitures médicales supplémentaires pour répondre à la pénurie critique de médicaments et d’équipements médicaux essentiels dans les hôpitaux de l’enclave et les centres de soins primaires.
Les autorités ont averti que la fermeture des postes-frontières donnant sur la bande de Gaza aux camions d’aide humanitaire exacerbait la crise actuelle et la famine de la population. Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires, tous les points de passage à Gaza sont restés fermés aux livraisons humanitaires et commerciales depuis le 2 mars. Jeudi également, des sources palestiniennes ont fait savoir que les autorités sionistes avaient libéré 10 prisonniers palestiniens à Kissufim, un petit poste-frontière situé au nord-est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Ces prisonniers, arrêtés au cours d’opérations terrestres sionistes dans l’enclave palestinienne, sont arrivés à l’hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah, dans le centre de Gaza. Ils ont débarqué d’un bus dans un mauvais état de santé, portant des traces de torture. L’armée sioniste a arrêté des milliers de Palestiniens depuis le début de son offensive terrestre dans la bande de Gaza en octobre 2023.
