Santé

Santé : Miraoui met en avant depuis Genève les avancées réalisées par l’Algérie  

 

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui a mis en avant, mardi depuis Genève (Suisse), les avancées réalisées par l’Algérie en termes de réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dans le domaine de la santé, dont la baisse du taux de la mortalité infantile et maternelle.

Intervenant lors des  travaux de la 72ème Assemblée mondiale de la Santé (AMS), le ministre a indiqué que « les avancées accomplies dans la réalisation des OMD ont valu à l’Algérie d’être choisie par l’ONU parmi les pays invités aux concertations sur l’agenda de développement post-2015, déjà lancé avec la participation du Gouvernement et de la société civile ».

Ces développements,  a-t-il indiqué, sont reflétés par « la baisse du taux infantile à 21 cas de décès pour chaque 1.000 naissances en 2018, contre 36,9 cas en 2.000, tandis que le taux de mortalité maternelle qui était à 215 cas de décès pour chaque 100.000 accouchements en 1990 a baissé à 57,5 cas de décès pour chaque 100.000 accouchements en 2018 ».

L’Algérie a, également, enregistré un recul des cas de tuberculose (13,3 cas pour chaque 100.000 habitants en 2018) et du taux minime d’atteinte au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) (0,1%).

« Grâce à ces résultats, l’Algérie a obtenu la certification de l’élimination du tétanos néonatal de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », a rappelé M. Miraoui.

Concernant le paludisme (malaria), le ministre a fait savoir qu' »aucun cas n’a été enregistré depuis 2014, ce qui permettra à notre pays d’obtenir cette certification dont la remise est prévue durant notre session actuelle », ajoutant que pour la lutte contre le trachome, « la même procédure a été entreprise depuis 2018 ».

 

 

 

Une Couverture sanitaire globale, une des priorités de l’Algérie

 

D’autre part, M. Miraoui a indiqué que la couverture sanitaire globale était « inscrite au coeur des priorités de l’Algérie ». Le fait de bénéficier des prestations sanitaires globales de qualité au milieu d’un environnement sain, sécurisé et permanent constitue « le véritable critère pour l’efficacité de tout le système de santé », a-t-il dit.

« En dépit de certaines disparités dans l’accès aux soins, dues à l’inadaptation de notre système de santé avec le développement démographique de notre société, le système de la protection sociale, fondé sur la justice sociale et la solidarité nationale, a fait bénéficier plus de 80 % des Algériens de la couverture de la sécurité sociale », a ajouté le ministre.

« L’Etat veille à la généralisation de ce système à toutes les franges de la société à travers la facilitation des procédures d’octroi du droit à la sécurité sociale », a-t-il ajouté.

Le ministre a souligné que « l’accès aux médicaments à des prix raisonnables, dont le renforcement des capacités de la production des médicaments dans les pays émergents, figure parmi les priorités de l’Algérie », précisant que « le recours aux moyens de financement innovants doit être à long terme eu égard aux difficultés auxquelles les différents systèmes de santé font face en cette matière ».

« Partant de notre conviction de l’importance du principe de la santé globale, la délégation algérienne met l’accent sur l’impératif de garantir ce droit au profit de nos frères palestiniens, en leur permettant l’accès aux soins et en facilitant l’entrée de médicaments, de vaccins et de matériel médical dans les territoires palestiniens occupés sans obstacle ni condition aucune », a-t-il fait savoir.

Rappelant « l’intérêt accordé par l’Algérie à l’opération de réforme de l’OMS pour parvenir à la rationalisation des dépenses à la lumière des difficultés financières », le ministre a indiqué que l’Algérie « restait fidèlement attachée à son soutien pour parvenir à cette réforme de manière consensuelle ».

  1. Miraoui a souligné, dans ce sens, « l’intérêt accordé par l’Algérie à une répartiotion équilibrée des ressources entre le siège et les bureaux des pays, notamment ceux qui se trouvent dans les pays en voie de développement, afin de leur permettre de s’acquitter de leurs missions tout en prenant en considération les besoins spécifiques des pays membres ».

Par ailleurs, le ministre a estimé que cette session « s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Algérie et l’OMS, laquelle s’est dégagée à travers le progrès réalisés dans l’activité de la représentation de l’OMS et le secteur de la Santé en Algérie, ainsi que la visite de travail effectuée, dernièrement, en Algérie par La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique ».

L’inscription du thème de la santé sur la liste des objectifs de développement à venir « nous accorde l’opportunité de chercher de nouvelles initiatives dans ce domaine », a-t-il dit, soulignant que « quelle que soit notre vision, elle vise en premier lieu la préservation de l’élément central de chaque développement sanitaire et socio-économique, en l’occurrence l’homme

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