Selon un sondage Ipsos MORI : La confiance des Britanniques dans l’économie tombe à son plus bas niveau depuis au moins 1978
La confiance des Britanniques dans l’économie au cours des 12 prochains mois est tombée à son plus bas niveau jamais enregistré, a annoncé dimanche l’institut de sondage Ipsos MORI, et seul un petit nombre d’entre eux s’attendent à une amélioration sur cette période. Soixante-quinze pour cent des Britanniques s’attendent à ce que la situation économique se détériore au cours des 12 prochains mois, soit une hausse de 8 points de pourcentage depuis mars, a indiqué Ipsos.
Seuls 7 % des Britanniques pensent que l’économie s’améliorera au cours de l’année prochaine, tandis que 13 % pensent qu’elle restera stable. Ce solde net de -68 % représente le degré d’optimisme le plus bas depuis le début de la collecte de données par Ipsos en 1978. La confiance avait déjà fléchi parmi les entreprises et les consommateurs britanniques, et les récents tarifs douaniers américains ainsi que les inquiétudes concernant l’état de l’économie britannique ont entraîné le pessimisme à un niveau jamais vu depuis la récession de 1980, la crise financière de 2008 et la crise du coût de la vie liée au COVID, a déclaré Ipsos. Le solde net en termes de confiance économique a atteint moins 64 au cours de toutes ces périodes, a indiqué Ipsos. Ces conclusions constituent un coup dur pour le Premier ministre travailliste Keir Starmer, élu en juillet dernier avec l’ambition de faire de la Grande-Bretagne l’économie à la croissance la plus rapide du Groupe des Sept. «Le pessimisme concernant l’économie était déjà en hausse de 30 points par rapport à juin dernier, avant même les chiffres de ce mois-ci, a déclaré Gideon Skinner, directeur principal de la politique britannique chez Ipsos. Peu de premiers ministres ont été confrontés à un tel niveau de pessimisme économique à ce stade.» Le gouvernement britannique, qui supervise une économie relativement axée sur les échanges commerciaux par rapport aux autres pays du G20, cherche à éviter les tarifs réciproques des États-Unis en négociant un nouvel accord économique avec les États-Unis.