International

Le sommet arabe réclame plus de pressions sur l’Etat hébreu

Le sommet arabe, réuni samedi à Bagdad, a réclamé plus de pressions internationales pour « stopper l’effusion de sang » dans la bande de Gaza palestinienne, où l’entité sioniste a annoncé une intensification de son offensive en tuant des centaines par jour et en lançant un bombardement toutes les quatre minutes. Etaient présents à ce Sommet arabe sur la Palestine de Bagdad, en Irak, l’émir du Qatar, le président égyptien, Mahmoud Abbas et des dirigeants de Somalie et de Mauritanie. La majorité des chefs d’Etat des 22 pays membres n’ont pas fait le déplacement, y compris ceux d’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. « Nous exhortons la communauté internationale, en particulier les pays qui peuvent influer (sur la situation, NDLR), à assumer leurs responsabilités morale et juridique pour faire pression, stopper l’effusion de sang et garantir l’entrée des aides humanitaires urgentes » dans le territoire palestinien assiégé, selon le communiqué de clôture. Le texte appelle par ailleurs à financer un plan arabe de reconstruction de la bande de Gaza, dévoilé lors d’un précédent sommet de la Ligue arabe en mars au Caire. Samedi, le communiqué de clôture « exhorte les pays, les institutions financières internationales et régionales, à fournir rapidement le soutien financier nécessaire » à ce projet. L’initiative prévoit un fonds destiné à financer la reconstruction du territoire palestinien pour 53 milliards de dollars sur cinq ans. Elle avait été présentée comme une alternative au plan du président américain Donald Trump prévoyant de placer la bande de Gaza sous contrôle américain. Le communiqué ne fait même pas mention d’une condamnation et n’utilise même pas le terme de génocide utilisé par plusieurs personnalités à travers le monde.

 

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