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La défense civile de la bande de Gaza fait état de 19 morts dans des raids sionistes

Alors que la défense civile de la bande de Gaza avait fait état de 19 personnes tuées aujourd’hui dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza dans le courant de la nuit, la veille, elle avait a fait état d’au moins 44 morts, la plupart des enfants et des femmes. « Nos équipes ont transporté 19 morts, dont la plupart étaient des enfants, et des dizaines de blessés après des raids aériens effectués par les avions de guerre israéliens dans diverses zones de la bande de Gaza la nuit dernière et tôt aujourd’hui », a déclaré hier matin à l’AFP un porte-parole de la défense civile. L’entité sioniste a lancé dimanche une incursion terrestre majeure dans plusieurs zones de la bande de Gaza, marquant une nouvelle phase dans le génocide qu’elle mène contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza. Parallèlement, elle a commencé à assouplir le blocus pour permettre l’entrée d’une aide très limitée dans le territoire, dans un contexte de pression internationale croissante qui dénonce l’usage de la famine comme arme de guerre dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire. Les objectifs de l’opération « Chariots de Gédéon » sont notamment de s’emparer de parties clés de l’enclave, de repousser la majorité des quelque 2 millions d’habitants de la bande de Gaza vers le sud et de reprendre la distribution de l’aide humanitaire sous une surveillance sioniste plus stricte, ont déclaré des responsables de l’Etat hébreu. Dans un communiqué, l’armée sioniste a déclaré avoir tué des « dizaines » de militants, sans en montrer les corps, et démantelé des infrastructures militaires de surface et souterraines, et s’être positionnée sur des sites stratégiques à l’intérieur de la bande de Gaza, tout en s’engageant à poursuivre les opérations prétendument pour défendre ses civils.

Depuis le début de l’intensification de l’offensive terrestre dimanche dernier, le bilan ne cesse de s’alourdir avec près de 1.000 morts. Dans une station-service de Nousseirat (Centre), où un bombardement a tué 15 personnes selon les secours, Mahmoud al-Louh transporte dans un sac des restes humains jusqu’à un véhicule. « Ce sont des civils, des enfants qui dormaient. Quelle était leur faute ? Cela fait un an et demi de bombardements et d’immenses souffrances. Nous n’en pouvons plus », se lamente à Gaza-Ville (Nord) Douaa Al-Zaanin, qui a perdu des proches dans une frappe sur une école abritant des déplacés.

L’armée sioniste a déclaré avoir « frappé un terroriste du Hamas » opérant dans cette école et plus de « 100 cibles terroristes » dans la bande de Gaza ces dernières 24 heures. « Nous prendrons le contrôle de tout le territoire », a affirmé lundi Benjamin Netanyahu. Il s’est dit la veille ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive, mais sous condition de l' »exil » du Hamas et du « désarmement » du territoire. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, rejette de telles exigences. Signe du blocage, l’entité sioniste a annoncé le rappel de ses chefs négociateurs envoyés à Doha, y laissant une équipe, après que le médiateur qatari a déploré l’absence de progrès. L’Etat hébreu a accepté une « proposition américaine pour le retour des otages », mais « le Hamas campe sur son refus », a indiqué le bureau de Netanyahu sans donner plus de détails.

 

 

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