Le ministre de l’Education nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, a donné hier, dimanche, depuis la wilaya de Ghardaïa le coup d’envoi officiel des épreuves nationales du brevet d’enseignement moyen (BEM) pour l’année scolaire 2024/25.
Durant trois jours, 826.970 candidats passeront les épreuves finales du BEM dans dix matières répartis à travers 3070 centres d’examen, sous la supervision de plus de 240.000 encadreurs. A cet effet, l’Office national des examens et concours (ONEC) a assuré que toutes les mesures et dispositions nécessaires à l’organisation de la session de juin 2025 du BEM ont été prises, afin de garantir le bon déroulement des épreuves dans les meilleures conditions, notamment par la mobilisation de personnels du secteur pour l’organisation et l’encadrement de l’opération. L’ONEC a, également, rassuré les candidats que les sujets d’examen porteront exclusivement sur les cours dispensés en présentiel, conformément au programme arrêté pour l’année scolaire en cours. Le ministère de l’Education nationale a, par ailleurs, appelé les candidats à ne pas prêter attention aux fausses informations circulant sur les réseaux sociaux, les invitant à réviser et à se préparer dans le calme et la sérénité, loin de toute source de perturbation. Dans ce cadre, le ministère a indiqué avoir œuvré à renforcer le soutien psychologique apporté aux candidats en coordination avec les services du ministère de la Santé, en mobilisant des psychologues dans tous les centres d’examen afin d’accompagner les élèves et de leur permettre de passer leurs épreuves dans la quiétude et la confiance en soi.
Tous les moyens mobilisés pour permettre aux candidats de passer leurs épreuves dans de bonnes conditions
Dans une déclaration à la presse après avoir donné le coup d’envoi de l’examen du BEM à partir du CEM Mohamed-Boudiaf dans la wilaya de Ghardaïa, M. Sadaoui a précisé que « tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour permettre aux candidats de passer les épreuves de cet important examen final dans des conditions pédagogiques favorisant l’émulation positive, qui participe des mécanismes d’évaluation ». A cette occasion, le ministre a appelé les candidats à éviter d’interagir avec les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux, les invitant à se concentrer sur leur examen, dont les sujets sont puisés dans les cours dispensés en classe durant l’année scolaire. Quant aux efforts déployés pour lutter contre la fraude aux examens, le ministre a « noté avec satisfaction le recul de ce phénomène », soulignant que grâce aux mesures efficaces prises en ce sens, « les candidats peuvent passer leurs épreuves dans la sérénité ».
La numérisation du secteur, enjeu essentiel pour consolider l’égalité des chances
M. Sadaoui a affirmé, dans le même contexte, que l’enjeu pour le secteur de l’éducation est de réduire les inégalités scolaires et de chances et de favoriser l’épanouissement des élèves et l’émergence de la compétence. La généralisation et l’accélération de l’opération de numérisation permet de réduire l’inégalité, de favoriser l’émergence du principe de la méritocratie et d’encourager une compétition juste entre les élèves, a expliqué M. Sadaoui avant d’appeler les parents d’élèves à inscrire leurs enfants sur la plateforme numérique mise en place par le secteur de l’éducation pour les nouveaux élèves en première année scolaire. Concernant la qualité du système éducatif, le ministre a estimé qu’elle constitue l’un des principaux facteurs permettant de garantir l’égalité des chances et que le secteur s’est résolument tourné vers un avenir où la technologie vise non seulement la performance du système éducatif mais aussi l’épanouissement et la réussite de l’élève. Le secteur de l’éducation poursuit son cheminement vers l’avènement d’un système éducatif de qualité, fortement numérisé, inclusif, innovant et à même de préparer les jeunes à relever les défis de demain, a-t-il fait remarquer à ce propos. « Nous nous attelons à soutenir par la formation spécialisée les enseignants dans des écoles de formation supérieure, afin de permettre l’émergence d’enseignants compétents », a soutenu le ministre en précisant qu’un système éducatif de qualité est tributaire d’une meilleure formation de l’enseignant dans la pratique pédagogique.