Rencontre sur la lutte biologique intégrée contre les ravageurs agricoles en Algérie : Les participants soulignent la nécessité de l’implication de l’ensemble des acteurs concernés par ce type de lutte

Les participants à la rencontre sur la lutte biologique intégrée contre les ravageurs agricoles en Algérie ont insisté sur la nécessité de l’implication de l’ensemble des acteurs concernés par ce type de lutte, afin de réduire les dommages causés à l’agriculture. Organisée sur trois jours à la grande salle des conférences du Centre scientifique et technique des zones arides de Biskra (situé à 425 km au sud-est d’Alger), cette rencontre a été une occasion pour le docteur Kamel Ben Salah, chercheur au sein du même centre, de souligner dans son intervention que la propagation des virus et des ravageurs touchant l’ensemble des filières agricoles nécessite une intervention de terrain des experts et chercheurs spécialisés dans les sciences agronomiques, l’entomologie et la virologie. Evoquant les mécanismes appropriés de la lutte biologique, le docteur Ben Salah a mis l’accent sur l’importance de la préservation de l’environnement, le maintien de l’équilibre naturel, ainsi que le recours au système d’alerte précoce en cas d’apparition de ravageurs dans les zones agricoles. De son côté, l’experte internationale Safaâ Qamri, originaire de Syrie, a souligné que le traitement biologique exige des études approfondies de la part des chercheurs, compte tenu de la diversité des virus qui affectent les cultures agricoles et de leurs modes de transmission. Elle a insisté sur le fait que la lutte contre ces virus nécessite une analyse spécifique et minutieuse de chaque type de virus. Pour sa part, le docteur Waqas Waqeel, de l’université de Faisalabad (Pakistan), a indiqué que le danger que représentent les ravageurs agricoles ne se limite pas à la baisse de la production, mais peut également menacer certaines filières agricoles, notamment le palmier dattier. A noter que ce congrès international est animé par des experts en lutte biologique contre les ravageurs agricoles, en présentiel et à distance, provenant de l’Arabie saoudite, de l’Egypte, du Pakistan, de l’Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de Chypre, de la Grèce et de la Syrie, ainsi que par des chercheurs et spécialistes issus de diverses universités et centres de recherche algériens.