Économie

Pétrole: le panier de l’OPEP à 61,60 dollars le baril

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a enregistré une légère hausse lundi en s’établissant à 61,60 dollars le baril, contre 61,25 dollars, vendredi dernier, a indiqué mardi l’Organisation pétrolière sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l’OPEP (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

Le même jour, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 61,72 dollars à Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTI pour le contrat de juillet cédait 31 cents à 52,20 dollars.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Agence internationale de l’Energie (AIE) ont tous deux revu à la baisse leurs prévisions de demande dans leurs rapports mensuels publiés la semaine dernière.

L’OPEP et de ses partenaires, dont la Russie regroupés sous l’appellation OPEP+, observent depuis le 1er janvier un accord d’encadrement de la production qui réduit cette dernière de 1,2 million de barils par jour (bpj) afin de soutenir les cours.

La prochaine réunion de l’OPEP doit décider s’il y a lieu d’étendre à l’ensemble de l’année cet accord qui couvre pour l’instant le premier semestre.

En attendant, le marché pétrolier reste perturbé par les tensions géopolitiques et les conflits commerciaux qui pèsent sur la demande et impact les prix.

Les deux pétroliers endommagés par des attaques dans la région du Golfe ont été mis en sécurité dimanche, l’Arabie saoudite incriminant à son tour l’Iran et prévenant qu’elle réagira à toute menace.

Ces tensions ont fait grimper les prix en fin de semaine dernière, et « les courtiers vont surveiller la situation de près vu l’importance du détroit d’Ormuz », ont noté les analystes.

Le détroit, au large de l’Iran, voit passer l’essentiel des exportations de pétrole du Moyen-Orient, et un conflit ouvert dans cette zone pourrait faire plonger l’offre, ont-ils prévenu.

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