La généralisation de l’utilisation des énergies renouvelables dans les différents secteurs d’activités a été recommandée samedi par les participants à une rencontre sur « La situation et perspectives de développement local », organisée par l’université « Ammar Thelidji » de Laghouat. Les intervenants, des enseignants universitaires, ont mis en avant, en présentiel, pour certains, et par visioconférence, pour d’autres, l’importance de l’intensive utilisation des énergies renouvelables par divers secteurs pour atteindre les objectifs d’un développement durable. Ils ont, pour ce faire, suggéré la généralisation de l’utilisation de l’énergie solaire dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et l’encouragement de l’investissement dans le volet d’installation des panneaux solaires, la création des fermes éoliennes dans la région de Belil, ainsi que l’ouverture d’un institut africain des énergies renouvelables et de la transition énergétique dans la wilaya. Les conférenciers ont également proposé la création d’un centre de recyclage et compostage des déchets organiques pour la production du « biogaz », d’un autre de recyclage des huiles consommées dans la zone industrielle de Hassi-R’mel, ainsi que l’encouragement de l’investissement dans la valorisation des déchets, et la création d’un laboratoire de contrôle de la qualité en énergie solaire, a indiqué, le doyen de la faculté des technologies à l’université de Laghouat, le Pr. Ali Chegnane. S’agissant du volet de développement, les recommandations ont axé notamment sur la nécessaire élaboration, dans le cadre de l’assainissement du foncier, d’une étude analytique de la situation des terres agricoles, d’accorder l’intérêt voulu aux activités agricoles au titre du développement durable pour garantir l’équilibre entre les exigences socio-économiques et l’environnement et résoudre le problème des exploitations agricoles, vastes de près de 13.000 ha, non encore exploitées , a-t-il ajouté. L’appui de la stratégie de mise en valeur agricole à Laghouat, l’utilisation rationnelle des ressources hydriques, l’implication de l’université dans les études et questions soulevées par le secteur de l’agriculture, font partie des recommandations adoptées par les participants présents à cette rencontre tenue à la bibliothèque « Bachir El-Ibrahimi ». Aps
