Vainqueur de l’Angleterre hier à Sydney, l’Espagne remporte la première Coupe du monde féminine de son histoire.
C’était une finale inédite de la Coupe du monde féminine hier, opposant l’Espagne à l’Angleterre, championne d’Europe en titre. Galvanisées par la perspective de remporter le premier Mondial de leur histoire, les deux équipes ont démarré la rencontre sur un rythme très élevé, et les premières occasions n’ont pas tardé à se présenter. L’Angleterre a touché la barre au quart d’heure de jeu sur une frappe de Hemp depuis l’entrée de la surface. Dans la foulée, Redondo s’est retrouvée en bonne position pour ouvrir le score, mais sa frappe a été repoussée par la gardienne anglaise, maintenant ainsi son équipe en vie. Elle a finalement cédé à la demi-heure de jeu sur une frappe croisée du gauche de Carmona Garcia, qui a conclu une action collective (29e).
Ce but a boosté la confiance de la Roja qui a poussé pour enfoncer le clou, à l’image de la tentative de Paralluelo qui a heurté le montant juste avant la pause. Au retour des vestiaires, l’Espagne a continué à attaquer, tandis que les Three Lionesses ont tenté de revenir par des contres. A la 68e minute, l’Espagne a obtenu un penalty après plusieurs minutes de consultation de la VAR pour une main de Keira Walsh. Jennifer Hermoso a eu l’occasion de creuser l’écart, mais son tir a été arrêté par Mary Earps, qui a une nouvelle fois maintenu son équipe en vie. La tension s’est fait ressentir en fin de match, avec plusieurs fautes et des arrêts de jeu à répétition, entraînant un temps additionnel de 13 minutes.
Dès le début, Batlle a été tout près de creuser l’écart, mais Earps a repoussé cette nouvelle tentative du pied. L’Espagne a finalement remporté cette finale sans avoir été véritablement inquiétée. Ainsi, elle devient la deuxième nation, après l’Allemagne, à remporter à la fois la Coupe du monde masculine et féminine dans l’histoire du football.
