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Attaques sionistes contre Gaza : Afflux des habitants pour identifier leurs proches tués

Des dizaines de Palestiniens ont afflué à l’hôpital de Deir el-Balah pour identifier leurs proches tués dans un bombardement israélien, alors que l’armée sioniste intensifie ses frappes sur la bande de Gaza, dont le bilan a atteint lundi 5000 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.
L’entité sioniste a annoncé samedi une intensification des frappes, prélude à une probable intervention terrestre de ses troupes dans le petit territoire palestinien qu’elles avaient évacué unilatéralement en 2005, deux ans avant que le mouvement islamiste palestinien n’y prenne le pouvoir. Selon le Hamas, les raids les plus meurtriers ont notamment eu lieu à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, où plusieurs immeubles ont été entièrement détruits. A l’hôpital de la ville, des Gazaouis affluent par dizaines pour identifier les corps de leurs proches tués, et les transporter au cimetière, ou s’enquérir de l’état des blessés.
Parmi les dépouilles, celles d’un homme et de sa fillette, visage découvert, allongés sur la même table mortuaire. Il s’agit de Mohammad Joudeh et sa fille, Misk, âgée de trois ans, selon le cousin du père, Wael Wafi. Lorsqu’ils ont été extraits sans vie des décombres, la petite était blottie contre son père. « Toute la famille Joudeh, celle de ma tante, a été tuée dans le bombardement. Ils ont détruit deux immeubles sur leurs têtes », dit M. Wafi. Selon lui, les deux immeubles abritaient aussi des membres de la famille élargie et des proches qui avaient fui les bombardements israéliens dans le nord de la bande de Gaza.
Au moins 1.873 enfants figurent parmi les morts palestiniens dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas qui a également recensé dimanche 14.245 blessés dans les bombardements par l’entité sioniste engagés en représailles à l’attaque du 7 octobre des commandos du Hamas.
Le général Daniel Hagari, porte-parole de l’armée sioniste, a expliqué que l’intensification des bombardements visait à « réduire les risques dans les prochaines étapes » du conflit pour les forces israéliennes. L’armée israélienne, qui a indiqué cibler en particulier le nord de la bande de Gaza pour y détruire les infrastructures du Hamas, avait appelé la semaine dernière les quelque 1,1 million d’habitants de la zone à évacuer vers le sud du petit territoire, un des plus densément peuplés au monde, où vivent au total 2,4 millions de personnes, pour moitié des enfants.

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