La Défense civile gazaouie a annoncé, mardi dernier, avoir recensé au moins 12 morts après une nouvelle frappe sioniste sur une école de la ville de Gaza qui abritait des milliers de déplacés, assurant qu’il y avait encore « d’autres disparus » sous les décombres.
Plus tôt, son porte-parole Mahmoud Bassal avait affirmé qu’au moins « deux enfants » figuraient parmi les morts de l’école Moustafa Hafiz après qu' »un avion sioniste ait largué une bombe sur le deuxième étage du bâtiment qui abritait des milliers de déplacés ». L’armée sioniste a de son côté affirmé avoir mené « une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient dans un centre de contrôle du Hamas (…) caché dans l’école » Moustafa Hafiz. Il est évident que les tirs de précision ont atteint leur cible, les civils, les seuls morts trouvés dans les décombres.
Au début de ce mois d’août, l’armée sioniste avait bombardé une autre école, al-Tabiine, dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, provoquant un tollé international. La Défense civile avait fait état de 93 morts, dont au moins 11 enfants et six femmes. Ces dernières semaines, l’armée sioniste a frappé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, principalement dans la ville de Gaza, les accusant d’abriter des centres de commandement du Hamas, comme si les combattants palestiniens étaient de faire massacrer leurs frères et sœurs et enfants. L’accusation sioniste est cynique et caractéristique des sionistes.
Des dizaines de milliers de personnes déplacées se réfugient dans des écoles sur le territoire palestinien depuis que la guerre menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien et condamnée unanimement et même par le Tribunal pénal international qui a émis un mandat d’arrêt international contre le Premier ministre sioniste Netanyahou.
