Evoquant de possibles détériorations supplémentaires en Amérique : Citi reste optimiste sur l’or et relève ses perspectives de prix sur trois mois à 2.800 dollars l’once
Citi Research a relevé sa prévision à trois mois pour le prix de l’or, évoquant une possible détérioration supplémentaire du marché du travail américain, des baisses des taux d’intérêt par la Réserve fédérale et des achats d’or physique et d’ETF, a-t-elle indiqué dans une note publiée lundi. La banque a revu à la hausse sa prévision du prix de l’or sur trois mois, de 2 700 dollars l’once à 2 800 dollars, ajoutant que sa prévision sur 6 à 12 mois est de 3 000 dollars. Elle a révisé à la hausse ses prévisions sur 6 à 12 mois concernant le prix de l’argent, passant de 38 dollars l’once à 40 dollars l’once. « Nous notons que l’or et l’argent ont enregistré d’excellentes performances malgré l’affaiblissement de la demande physique au détail en Chine et la hausse des taux d’intérêt aux États-Unis depuis que la Fed a réduit de 50 points de base et que les salaires ont dépassé les prévisions le mois dernier », indique la note. L’or devrait également augmenter dans le cas où le prix du pétrole augmenterait en raison d’une escalade à court terme au Moyen-Orient, a-t-il ajouté. L’or a atteint un niveau record lundi tandis que l’argent a atteint un sommet de près de 12 ans, alors que les incertitudes croissantes entourant l’élection présidentielle américaine et la guerre au Moyen-Orient ont ajouté à la hausse de l’or déjà alimentée par les attentes d’une baisse des taux d’intérêt. Citi a déclaré qu’elle restait neutre-haussière sur le platine avec un objectif de prix à trois mois de 1 025 dollars l’once et un objectif à 6 à 12 mois de 1 100 dollars l’once. Elle a ajouté qu’elle penchait vers une tendance baissière pour le palladium suite à la récente hausse des prix avec un objectif à trois mois de 1 000 dollars l’once et un objectif à 6 à 12 mois de 900 dollars l’once. Citi a également déclaré que les fondamentaux du pétrole indiquent un prix moyen de 60 dollars le baril en 2025, mais que le potentiel d’escalade géopolitique à très court terme au Moyen-Orient est élevé.
R.E.
