International

Une région italienne rompt ses relations avec l’entité sioniste

Le président de la région italienne d’Emilie-Romagne (Centre-Nord) a demandé samedi à tous les dirigeants régionaux d’interrompre « toute forme de relation institutionnelle » avec l’entité sioniste en raison des « gravissimes violences en cours dans la bande de Gaza ». Rappelant que le Premier ministre sioniste est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI), le président Michele de Pascale, du Parti démocrate (PD, centre-gauche), invite à cesser tous les rapports avec des représentants du gouvernement de l’Etat hébreu sauf s’ils sont « ouvertement et clairement motivés par la volonté d’arrêter le massacre en cours ». « Cette position concerne l’actuel gouvernement [sioniste] et non pas le peuple et encore moins les personnes de religion juive et les communautés juives présentes en Emilie-Romagne », a souligné M. de Pascale dans son message. « Notre région a promu avec toutes ses forces la paix entre l’entité sioniste et Palestiniens », a déclaré le président de l’Emilie-Romagne qui emboîte ainsi le pas au président des Pouilles (Sud), Michele Emiliano, qui avait envoyé jeudi une lettre similaire aux dirigeants de sa région demandant d’interrompre les relations avec les représentants du gouvernement sioniste.

Rome, fidèle soutien de l’entité sioniste depuis le début de conflit, a haussé le ton ces dernières semaines face aux intenses bombardements dans la bande de Gaza, la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni dénonçant il y a deux semaines une situation humanitaire « de plus en plus dramatique et injustifiable ». L’entité sioniste fait face à une pression internationale croissante concernant la guerre dans la bande de Gaza et la situation humanitaire dramatique dans le territoire palestinien, où un blocus de plus de deux mois, partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.

 

 

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