Économie

Université du FCE/ Le facteur humain doit être au centre de la digitalisation des entreprises

Université du FCE

Le facteur humain doit être au centre de la digitalisation des entreprises

Les intervenants lors de la 5ème Université d’été du Forum des chefs d’entreprises (FCE) tenue samedi à Alger, ont souligné l’importance du facteur humain dans l’émergence d’une industrie numérique, conforme aux normes internationales.

Les enjeux de l’industrie numérique et de la transformation par le numérique, qui ont constitué les principaux thèmes abordés lors de cette édition, placée sous le slogan « Ensemble », nécessitent également une implication des pouvoirs publics.

Les experts ont, dans ce sens, estimé que les pouvoirs publics devraient faire de la transformation digitale un des programmes majeurs, tout en évitant les décisions contrariantes comme la taxation de tout ce qui est équipement informatique et logiciels.

Outre l’aspect technique, la digitalisation nécessite, selon eux, la mise en place d’un cadre juridique adéquat.

A ce propos, le directeur de l’Ecole supérieure de l’informatique (ESI), Mouloud Kodil, a recommandé la formation de magistrats et de juristes capables de développer des réglementations afin de faire appliquer la digitalisation dans le respect de la loi et des principes de l’étique.

Certains intervenants ont insisté sur l’urgence de la digitalisation, estimant qu’il ne fallait pas attendre les financements des pouvoirs publics pour se lancer dans ce chemin: « C’est aux entrepreneurs de faire aboutir cette évolution car, pour eux, ne pas prendre des initiatives digitales c’est vraiment prendre le risque d’être dépassé par des géants qui vont travailler avec des process complètement digitalisé ».

Les intervenants ont fait constater que parmi les entreprises nationales, il existe des PME et des micro entreprises qui sont déjà digitalisées. Mais pour certains secteurs tels que l’agriculture et le Bâtiment, les travaux publics et les hydraulique (BTPH), « beaucoup reste à faire ».

Les experts concluent enfin que le pays reste « très loin » par rapport à ce qui se passe dans le monde, mais que la seule « satisfaction » c’est que de nombreux pays, y compris ceux industrialisés, « n’ont mis en place la digitalisation que depuis 5 ans ».

Les intervenants sont revenus sur le rôle primordial des compétences humaines dans cette transition.

« Nous avons des jeunes qui ont des pans de carrière qui évoluent et qui sont totalement connectés et au courant de ce qui se passe ailleurs », a assuré le professeur Kodil.

Selon lui, pour réduire l’écart, des ingénieurs sont formés pour opérer le changement de l’intérieur des entreprises car ils sont convaincus de ce qu’ils font.

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