Cinquième durant le dernier championnat d’Afrique U20 filles de handball qui s’est déroulé du 7 au 14 du mois en cours à Monastir en Tunisie, l’équipe nationale disputera le Mondial de la catégorie prévu l’année prochaine en Macédoine. C’est ce qui a été mentionné par la fédération internationale sur son site officiel.
Pour le continent africain, l’instance internationale a donné cinq places. A l’issue du championnat d’Afrique, le sept national entrainé par Abdelkader Rayane, a été devancé respectivement par l’Angola, l’Egypte, la Guinée et la Tunisie. Face aux sélections favorites du tournoi, il faut dire que nos filles ont été dépassées par les événements, subissant deux lourdes défaites face respectivement à la Tunisie (32-19) et face à l’Egyptesur le même score. Dans les matches de classement, la sélection nationale a réussi à redresser la barre en prenant le dessus sur le Kenya (35-26) et la Côte d’Ivoire (26-19). Des résultats probants face à des rivaux d’un niveau tout juste moyen, ne doivent pas faire oublier à la fédération la nécessité de revoir le plan de préparation. Que ce soit pour cette catégorie, ou les autres, il est temps de donner à ces tranches d’âge le volume nécessaire de pré-compétition.
Appelées à représenter la petite balle nationale au haut niveau, l’équipe nationale U20 devrait affronter les grandes écoles du sport à sept mondial. Les prestations des joueuses lors du championnat d’Afrique ont reflété des lacunes d’ordre technique et physique. Les filles ne sont pas à incriminer, elles qui n’ont eu que deux mois de préparation en Algérie. Avec des stages bloqués sans matches de haut niveau, elles n’avaient pas eu les outils pour colmater les brèches. D’ailleurs, ce point a fait la différence durant les rencontres face aux Tunisiennes et Egyptiennes. Sur le plan effectif, une équipe nationale doit s’appuyer sur un nombre de joueuses valables au dessus de quatorze éléments au lieu de sept. D’ailleurs, le coach national a eu des difficultés à gérer ses matches, et ce, en dépit de la volonté d’acier affichée par toutes les filles retenues pour l’échéance africaine. Après avoir été maintenue par l’IHF parmi les cinq sélections africaines mondialistes, la balle est dans le camp de l’instance fédérale pour investir dans les futures seniors filles. Obligée de gérer un vrai casse-tête financier, la FAHB devrait frapper à toutes les portes pour décrocher au moins une convention de sponsoring. D’ici l’aboutissement de la démarche de sponsoring, il faut penser à préparer le terrain pour des déplacements à l’étranger pour la sélection U20 filles. Le cas échéant, la présence de cette équipe nationale au Mondial sera similaire à celles des U19 et U20 garçons, qui, rappelons-le, se sont contentés de jouer pour les matches de classement dans le cadre de la coupe du président, et ce, en dépit des qualités intrinsèques de plusieurs joueurs.
