L’armée de l’entité sioniste a ordonné l’évacuation de l’Hôpital indonésien de Gaza dans les heures qui viennent, tout en poursuivant les frappes aériennes et les tirs d’artillerie dans son voisinage, a déclaré jeudi un responsable palestinien. Dans un communiqué de presse, le directeur du ministère de la Santé dirigé par le Hamas, Munir al-Barsh, a déclaré que « l’armée (israélienne) avait ordonné d’évacuer l’hôpital dans les quatre heures ». M. al-Barsh a précisé que « 200 patients se trouvaient dans l’hôpital, en plus d’environ 65 cadavres qui n’ont pas encore pu être évacués pour être enterrés ». Des témoins locaux ont déclaré avoir subi de violents raids israéliens autour de l’hôpital de la ville de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza. Selon l’ONU, le nombre de lits dans les hôpitaux de Gaza est passé de 3.500 avant le conflit à 1.400, alors que le nombre de patients augmente, et selon l’Organisation mondiale de la santé, il n’y a qu’un seul hôpital dans l’enclave capable de traiter des cas de traumatismes graves ou d’effectuer des opérations chirurgicales complexes.
Ashraf al-Qidreh, porte-parole des autorités sanitaires à Gaza, a déclaré dans des communiqués de presse que l’armée sioniste avait arrêté le directeur du complexe médical al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, ainsi qu’un certain nombre de médecins, sans fournir d’autres détails. Selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza, le nombre de morts palestiniens dans l’enclave a dépassé les 14.000, et plus de 33.000 personnes ont été blessées.
