Agression sioniste au Liban : 13 morts et 57 blessés dans une frappe près d’un hôpital de Beyrouth
Treize personnes, dont un enfant, ont été tuées et 57 blessées au Liban dans une frappe de l’armée sioniste menée lundi soir dans la capitale près du plus grand hôpital public du pays, selon un nouveau bilan mardi du ministère de la Santé.
L’hôpital Rafic Hariri a été légèrement endommagé. Il se trouve dans la périphérie de Beyrouth, aux abords de la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien où l’armée sioniste mène depuis plusieurs semaines des bombardements intenses. « Le raid de l’ennemi israélien dans le secteur de Jnah, à proximité de l’hôpital Hariri, a tué 13 personnes, dont un enfant, selon un nouveau bilan, et le nombre des blessés est monté à 57, dont 17 ont été hospitalisés et sept se trouvent dans un état critique », selon le communiqué du ministère de la Santé. Un premier bilan du ministère faisait état de quatre morts. Sur le site de la frappe, au milieu des ruines chancelantes de plusieurs bâtisses en béton à moitié effondrées, les recherches se poursuivent parmi les décombres pour retrouver d’éventuelles victimes. La sonnerie d’un téléphone portable pris au piège sous les gravats pouvait être entendue. L’armée sioniste a annoncé lundi avoir frappé environ 300 cibles du Hezbollah au Liban en 24 heures, après avoir élargi son offensive contre le principal groupe de la résistance libanaise en prétendant viser son système financier. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a condamné lundi les « dégâts considérables » causés à des installations civiles par les « bombardements israéliens massifs », ayant visé la veille au Liban un groupe financier lié au Hezbollah.
Au moins 1.489 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, date de l’intensification des frappes sionistes, d’après un décompte basé sur des données officielles.